Publié le 22 septembre 2016
Septième épisode de CHROMA sur Vidocq de Pitof.
Attention, le film contient plusieurs retournements de situation, dont un qui arrive au tout début du film. Si vous ne souhaitez pas vous faire spoiler pour vivre l’aventure à fond, n’hésitez pas à regarder le film avant.
Vous pouvez le trouver ici en DVD.
Et en Bluray 3D allemand là.
Le livre La Fin du Cinéma ?
Le Director’s Cut de Zodiac de David Fincher.
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Bon Karim ch’uis pas très content là, tu nous as menti dans les crédits le son à la séquence 6:20/7:00 n’apparaît pas et j’arrive pas à trouver ce son (putain).
Une âme charitable pour m’aider dans ma quête ?
Pareil… même si je ne m’attends plus vraiment à une réponse pour le coup :/
Up ? Sans blague c’est quoi ce délire ce son est nul part (et encore moins dans ta playlist spotify !!)
Salut, merci à toute l’équipe pour ce travail d’une grande qualité !
Depuis plus de 20 ans j’exerce dans le monde de la post production et il se trouve que j’ai travaillé sur Vidocq.
Je confirme qu’en post-prod on a bien essuyé les plâtres tout d’abord parce que les rushes étaient en HDCam à 24 images, avec un time code à 24 image et qu’à l’époque, Avid Media Composer (logiciel de montage) ne pouvait pas travailler avec des TC à 24fps. Nous avons donc du dupliquer tous les rushes pour en modifier le time code. (entre autres anecdotes d’essuyage de plâtre)
Je trouve que l’argument de l’utilisation du numérique (HD à l’époque) pour avoir une grande profondeur de champ n’est pas très valable au sens que dans vidocq, dans la majeure partie des plans, les décors ont été incrustés.
Je ne rejoins pas non plus l’argument selon lequel le plan zénithal de Zodiac n’était pas possible en argentique, mais je reste ouvert à tout argument susceptible de me faire changer d’avis.
Pour finir en ce qui concerne la « révolution » du cinéma par le numérique, j’aurais 2 commentaires :
– Je peux attester que les méthodes de travail en ont été grandement modifiées
– Mais plus important, je trouve que les évolutions techniques associées au numérique et en particulier tout ce qui concerne la gestion de la colorimétrie, le « Raw » en première ligne, ont une incidence, néfaste sur l’esthétique des films récents. En effet ces évolutions techniques vont permettre de récupérer des détails à la fois dans les hautes et les basses lumières. J’ai le sentiment que réalisateurs ont plus de mal aujourd’hui à assumer des sur-expositions ou sous-expositions alors qu’elles sont porteuses de sens. Comme si tout le cinéma tendait à s’inspirer du tableau L’empire des lumières de René Magritte (que j’admire par ailleurs).